Situation fragile dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire

Un an après l’élection présidentielle qui a débouché sur un conflit armé, les Ivoiriens sont appelés aux urnes. Après l’arrestation de l’ancien président Laurent Gbagbo en avril dernier, le calme est peu à peu revenu dans le pays. Et le président Ouattara a fixé au 11 décembre les élections législatives.

Dans l’Ouest de la Côte d'Ivoire, la situation reste cependant fragile. MSF y est toujours présente pour venir en aide aux populations vulnérables et apporter un soutien au redémarrage des structures médicales. Ses équipes travaillent dans les hôpitaux de Duekoué, Guiglo et Bloléquin.

Le conflit ivoirien a révélé ses diverses facettes dans l’Ouest : politique, intercommunautaire et foncier, car c’est la région où est cultivé le cacao, la principale richesse du pays.

Les violences avaient provoqué d’importants mouvements de populations. Aujourd’hui celles-ci sont de retour. A l’approche du scrutin, les camps de déplacés continuent de se vider d’autant que le gouvernement a décrété la fermeture des camps d’ici fin décembre. Des ONG accompagnent le retour des personnes déplacées dans leur quartier à Duekoué notamment et dans des villages voisins ou plus loin. Quant à ceux qui craignent pour leur sécurité ou qui n’ont plus de toit pour s’abriter, ils vont dans le camp de Nahibly, spécialement installé à l’entrée de Duekoué. Mais une partie de la population, traumatisée par les événements de cette année, vit toujours dans la peur.

Pour en savoir plus, consultez le dossier consacré à l'urgence en Côte d'Ivoire et les activités de MSF suite à cette urgence.

Notes

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