En Somalie, les besoins médicaux immenses sont accrus par l'amplitude de la violence et la sécheresse persistante. A l'inverse, l'accès aux soins est largement insuffisant et de nombreuses personne souffrent du manque de structures de santé.
Les diplômés de la faculté de Médecine de Benadir représentent un rare espoir pour la population somalienne : la possibilité de sauver des vies.
Le personnel médical prend en charge tous les patients en fonction de leur état de santé quelle que soit leur origine politique ou clanique.
Leur rôle est essentiel pour la prise en charge des plus vulnérables tels que les enfants mal nourris, les femmes enceintes et les victimes de traumatisme.
Pour pouvoir mettre ceci en œuvre, la sécurité du personnel et des installations médicales doivent être garanties.
En 2009, MSF a été fière de pouvoir apporter son soutien à la formation puis au recrutement d'un certain nombre de diplômés de la Faculté de Médecine de Benadir.
Ils ont rejoint les équipes de personnels somaliens qui permettent à notre organisation de gérer 10 projets dans 8 régions du pays, via le support d'équipes de spécialistes basées à Nairobi au Kenya.
MSF souhaite exprimer ses sincères condoléances aux familles et proches des victimes de ce tragique événement.
MSF travaille en Somalie depuis plus de 17 ans, et continue à fournir des soins de santé gratuits dans huit régions du pays, Le personnel somalien est en charge de la gestion quotidienne des projets avec le support d'équipes de spécialistes basées a Nairobi.
En 2008, MSF a organisé 727 428 consultations, dont 267,168 pour des enfants de moins de 5 ans. Plus de 55, 00 femmes ont pu avoir accès à des soins prénataux, tandis que plus 24 000 personnes ont pu être hospitalisées dans les structures médicales soutenues par MSF. Les équipes chirurgicales ont pratique 3 878 opérations dont 1 249 pour des cas lies aux violences.
MSF a pris en charge 1 036 personnes souffrant du kala azar, plus de 4 000 personnes atteintes du paludisme et 1 556 personnes de la tuberculose. Plus de 35 000 personnes mal nourries ont reçues des soins médicaux, tandis que 82 174 personnes ont été vaccinées.