Dans son centre de santé à Umo, MSF traite jusqu'à 70 patients par jour. Beaucoup sont pris en charge pour des blessures par balle, mais également pour des infections respiratoires et des maladies cutanées liées aux conditions de vie. MSF y gère aussi un centre nutritionnel thérapeutique ambulatoire, où 60 enfants sévèrement malnutris ont été pris en charge au cours du premier mois d'intervention.
« La situation à Rokero et Umo reste instable. Les gens fuient les violences dans leurs villages et partent vers des zones plus sûres, près des grandes villes. Les affrontements continuent et nous soignons encore des personnes présentant des blessures causées par les combats. La nuit, on entend souvent des coups de feu. Les communautés, à Rokero comme à Umo, dépendent largement de l'aide humanitaire », explique Nasteh Shukri Mahamud.