« À Pieri, nous avons reçu 68 blessés en moins de 12 heures, raconte Istifanus Chindong Damulak, chef d'équipe médicale MSF. C’est un afflux massif de patients critiques, avec de graves blessures par balle et des coups de couteau. À Lankien, nous avons traité une femme enceinte de sept mois qui a perdu son bébé et une fillette de 10 ans qui ont été toutes les deux poignardées à plusieurs reprises. »
L'accès aux soins dans la région reste réduit et les distances à parcourir pour se soigner sont souvent très grandes. Un grand nombre de patients arrivent donc dans des conditions critiques, avec par exemple une septicémie causée par des blessures par balle infectées.
Les équipes médicales de MSF ont traité les cas critiques dans le centre de soins de santé primaires de Pieri et l'hôpital de Lankien. Les cas les plus graves ont été référés par avion à l'hôpital MSF de Bentiu, où ils ont été opérés.