« Le dernier transfert que nous avons pu effectuer sur la rivière remonte au mois d’août dernier. Cette situation a également un impact important sur le maintien de nos services de base à l’hôpital d’Old Fangak puisque nos stocks de médicaments, de carburant et de nourriture pour l’hôpital sont aussi amenés en barque sur le Nil, explique Aline Serin, cheffe de mission au Soudan du Sud. Nous ne savons pas quand ces transferts pourront reprendre, car nous n’avons aucune garantie sur les conditions de sécurité. »
La région au nord de Jonglei et de Panyikang est entièrement inondée. Alors que les civils quittent leurs maisons en quête de sécurité, les petites parcelles de terres encore émergées sont surpeuplées. Nombre de personnes souffrent du paludisme, de maladies respiratoires, et de diarrhées, des maladies qui se propagent à une vitesse effrénée dans un contexte d’inondation, alors que de nombreux déplacés n’ont toujours pas accès à des abris adéquats.