Les équipes MSF déployées à Khartoum ainsi que dans les Etats du Nil, de Kassala et de Gedaref se sont mobilisées pour aider le ministère de la Santé à faire face à l’épidémie, en mettant en place et en gérant des centres et des unités de traitement du choléra ou en apportant un soutien aux structures médicales dans les zones les plus touchées ou les plus difficiles d’accès. Plus de 2 160 patients ont ainsi été pris en charge par MSF entre la fin du mois d’août et le 9 septembre.
Provoqué par une infection intestinale d'origine hydrique, le choléra se transmet par la nourriture et l'eau contaminées, ou par contact avec des matières fécales ou des vomissures de personnes infectées. Le choléra peut provoquer une diarrhée et des vomissements sévères, et peut entrainer la mort en quelques heures, s'il n'est pas traité. « Un homme est arrivé inconscient dans notre structure. Il était en état de choc, à cause de la déshydratation. C'est une situation critique. Nous avons réussi à le ranimer, notamment en lui injectant une solution de réhydratation », se souvient Angela Giacomazzi, coordinatrice des ressources humaines à Tanedba.