L'antibiorésistance, un problème grandissant
Les blessures par balle, de par leur nature même, sont un terreau fertile pour les infections. Les os sont éclatés, les plaies sont importantes et restent ouvertes longtemps après la blessure, d'où un risque d'infection considérablement plus élevé. La situation est d’autant plus compliquée à Gaza que l’on constate un taux très élevé d’infections résistantes aux antibiotiques. Cela se produit souvent dans des contextes où les antibiotiques sont surconsommés par la population.
L'antibiorésistance complique les traitements des personnes comme Ayman. Pour guérir, il a besoin d’antibiotiques puissants qui comportent un risque plus élevé d’effets secondaires et qui sont également beaucoup plus chers.
Pour éviter la propagation des bactéries résistantes au sein de l'hôpital et protéger les autres patients, Ayman est isolé dans une pièce pendant le traitement. Toute personne entrant dans la pièce doit porter des vêtements de protection et se laver les mains. Cette période d'isolement dure six semaines.