Survivre à Ebola

A l’extérieur du centre de santé de MSF à Nongo en Guinée.
A l’extérieur du centre de santé de MSF à Nongo en Guinée. © Albert Masias, Guinée, septembre 2016

A l’extérieur du centre de santé de MSF à Nongo en Guinée.

Le référent du projet médical de Médecins Sans Frontières pendant une réunion avec l’équipe du projet «Les survivants d’Ebola». L’équipe va à la rencontre des habitants pour les informer à propos de la maladie Ebola afin de réduire la stigmatisation des anciens malades aujourd’hui guéris.

Nubia, premier nouveau-né à survivre à Ebola «Je vais m'empresser d'aller le dire à toute la famille. Nous ne pensions pas qu’elle allait survivre. Mais elle est entre de bonnes mains. Et c’est une guerrière. » avait alors confié Adama son oncle. 

Nubia âgée de 9 mois et son demi-frère de 14 mois M’Bemba ensemble avec leur tante et leur mère adoptive. La mère de Nubia et de M’Bemba est morte du virus Ebola.

Portrait de Salematou Camara âgée de 61 ans. « Quand je suis retourné chez moi après avoir quitté le Centre de Traitement Ebola (CTE), seulement mes enfants voulaient bien s’approcher de moi, les autres personnes étaient trop effrayées. Maintenant les gens ont compris mais j’ai toujours la catarate car toute chirurgie de l’œil sur les survivants d’Ebola sont interdites. » 

 

Camara Djenab, 22 ans de Conakry. « Les personnes de mon quartier pensaient que j’étais morte… Au début les gens disaient qu’Ebola n’était pas réel, je les ai aidées à comprendre que c’est une vraie maladie. J’ai aussi dû leur expliquer comment les Centre de Traitement d’Ebola  (CTE) fonctionnent car ils pensaient que si vous étiez envoyés là-bas, on vous tuait. »

Esther Loua de Coyals Samayali, elle a 27 ans. Survivante d’Ebola.

« Quand j’ai quitté le Centre de Traitement d’Ebola (CTE), je me suis sentie isolée, je pensais que j’étais seule, personne ne m’approchait, tout le monde avait peur de moi… » 

L’équipe de Promotion de la Santé qui participe au projet « Les survivants d’Ebola ». Ils parcourent les rues de Conakry et vont à la rencontre des habitants pour les informer et lutter contre la stigmatisation des survivants d’Ebola.

Angeline Teinguiano, la coordinatrice du projet de promotion de la santé parle avec un groupe de taxi-moto dans le quartier de la gare de Sinfonia à Conakry.

Des membres de l’APGEF – Association des Personnes Guéris d’Ebola de Forecariah – travaillent dans un champ de pastèques. Cette association est très importante dans la lutte contre la stigmatisation des survivants d’Ebola et organise des activités avec des anciens malades et la population. Forecariah est une zone agricole où la majeure partie des habitants vivent de l’agriculture.

Nubia et M’Bemba accompagnés de leur mère adoptive et de leur tante sont transférés du CTE (Centre de Traitement Ebola) vers le système de santé national qui prend le relais du projet de MSF à Nongo. Ces enfants seront suivis par l’équipe MSF jusqu’à leurs 2 ans.

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A l’extérieur du centre de santé de MSF à Nongo en Guinée.

Le référent du projet médical de Médecins Sans Frontières pendant une réunion avec l’équipe du projet «Les survivants d’Ebola». L’équipe va à la rencontre des habitants pour les informer à propos de la maladie Ebola afin de réduire la stigmatisation des anciens malades aujourd’hui guéris.

Nubia, premier nouveau-né à survivre à Ebola «Je vais m'empresser d'aller le dire à toute la famille. Nous ne pensions pas qu’elle allait survivre. Mais elle est entre de bonnes mains. Et c’est une guerrière. » avait alors confié Adama son oncle. 

Nubia âgée de 9 mois et son demi-frère de 14 mois M’Bemba ensemble avec leur tante et leur mère adoptive. La mère de Nubia et de M’Bemba est morte du virus Ebola.

Portrait de Salematou Camara âgée de 61 ans. « Quand je suis retourné chez moi après avoir quitté le Centre de Traitement Ebola (CTE), seulement mes enfants voulaient bien s’approcher de moi, les autres personnes étaient trop effrayées. Maintenant les gens ont compris mais j’ai toujours la catarate car toute chirurgie de l’œil sur les survivants d’Ebola sont interdites. » 

 

Camara Djenab, 22 ans de Conakry. « Les personnes de mon quartier pensaient que j’étais morte… Au début les gens disaient qu’Ebola n’était pas réel, je les ai aidées à comprendre que c’est une vraie maladie. J’ai aussi dû leur expliquer comment les Centre de Traitement d’Ebola  (CTE) fonctionnent car ils pensaient que si vous étiez envoyés là-bas, on vous tuait. »

Esther Loua de Coyals Samayali, elle a 27 ans. Survivante d’Ebola.

« Quand j’ai quitté le Centre de Traitement d’Ebola (CTE), je me suis sentie isolée, je pensais que j’étais seule, personne ne m’approchait, tout le monde avait peur de moi… » 

L’équipe de Promotion de la Santé qui participe au projet « Les survivants d’Ebola ». Ils parcourent les rues de Conakry et vont à la rencontre des habitants pour les informer et lutter contre la stigmatisation des survivants d’Ebola.

Angeline Teinguiano, la coordinatrice du projet de promotion de la santé parle avec un groupe de taxi-moto dans le quartier de la gare de Sinfonia à Conakry.

Des membres de l’APGEF – Association des Personnes Guéris d’Ebola de Forecariah – travaillent dans un champ de pastèques. Cette association est très importante dans la lutte contre la stigmatisation des survivants d’Ebola et organise des activités avec des anciens malades et la population. Forecariah est une zone agricole où la majeure partie des habitants vivent de l’agriculture.

Nubia et M’Bemba accompagnés de leur mère adoptive et de leur tante sont transférés du CTE (Centre de Traitement Ebola) vers le système de santé national qui prend le relais du projet de MSF à Nongo. Ces enfants seront suivis par l’équipe MSF jusqu’à leurs 2 ans.

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Notes

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