Les violences causées en 2015 par Boko Haram près du Lac Tchad ont forcé des milliers de Tchadiens à fuir leurs maisons, rejointes par une vague de réfugiés nigérians.
La réponse des forces armées tchadiennes a à son tour provoqué la fuite de dizaines de milliers de personnes.
En octobre, les nations unies estimaient à plus de 115 000 le nombre de Tchadiens déplacés, et à près de 7 000 le nombre de réfugiés venus des pays voisins.
Ici, des dizaines de milliers de personnes qui ont survécu aux attaques se cachent en plein Sahara. Les conditions de vie de ces personnes, éparpillées dans le pays, souvent isolées dans le désert, sont très mauvaises. Elles manquent d’eau, de nourriture et de soins médicaux. Dans le district de Bol par exemple, on trouve seulement deux médecins pour 160 000 personnes.
A Baga Sola, Bol, Liwa et Kiskawa, les équipes MSF organisent des cliniques mobiles. En 10 mois, elles ont donné plus de 100 000 consultations.
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► Consultez notre dossier consacré à la crise frappant la région du Lac Tchad