Urgence Gaza/Liban

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
de destruction totale menée par Israël

Lire le rapport

Faites un don

Chapo

Nos équipes sont mobilisées 24h/24 pour venir en aide aux victimes. Faites un don au “Fonds régional - Urgence Gaza" pour nous aider à poursuivre nos actions dans les zones touchées par ce conflit.

Je soutiens les actions de MSF

Tuberculose multirésistante : Soigner les patients à domicile

Hôpital de Zougdidi Géorgie Février 2008. Contre la tuberculose mulstirésistante un traitement lourd et contraignant.
Hôpital de Zougdidi, Géorgie, Février 2008. Contre la tuberculose mulstirésistante, un traitement lourd et contraignant. © Julie Damond / MSF

Dans ses deux programmes en Géorgie et en Abkhazie, MSF initie une nouvelle approche pour soigner les malades atteints de tuberculose multirésistante (MDR-TB). Afin d’alléger un traitement particulièrement contraignant, nos équipes prennent en charge les patients à domicile.

Dans ses deux programmes en Géorgie et en Abkhazie, MSF initie une nouvelle approche pour soigner les malades atteints de tuberculose multirésistante (MDR-TB). Afin d’alléger un traitement particulièrement contraignant, nos équipes prennent en charge les patients à domicile.

La tuberculose multirésistante" href="https://msf.fr/?page=medical&section=4&cat=9&id=10&title=description&opc=1">La tuberculose multirésistante reste une maladie difficile à soigner : temps d'hospitalisation, durée du traitement (deux ans en moyenne), confinement du patient contagieux dans un espace clos, gravité des effets secondaires...

 

Près de la moitié des patients ne supportent pas toutes ces contraintes et interrompent leur traitement avant terme.

A défaut de pouvoir offrir aux malades un traitement moins toxique et moins contraignant, nos équipes tentent d’alléger les conditions de leur prise en charge. Les soigner à domicile constitue ainsi une solution alternative pertinente.


Réduire le temps d'hospitalisation.
Le traitement contre la tuberculose multirésistante débute nécessairement une phase d’hospitalisation.
Il s’agit d’une période difficile pour le malade : gravité des effets secondaires, séparation affective, baisse des revenus du foyer.

Dans cette nouvelle approche mise en place en Géorgie et en Abkhazie, MSF réduit cette première phase d’isolement.

 


Le patient reste hospitalisé jusqu’à ce que le bacille de la tuberculose multirésistante ne soit plus détectable dans ses crachats. Les risques de contagion diminués, le traitement peut se poursuivre à domicile. Le patient reste moins longuement isolé de son entourage. Il est souvent plus motivé pour poursuivre son traitement.

Poursuivre le traitement à domicile. La poursuite du traitement peut avoir lieu à domicile si le logement du malade le permet : pièce séparée, facilité d’aération, chauffage convenable… Au besoin, MSF prend en charge certains travaux de réhabilitation.

Au quotidien, nos équipes soutiennent les patients de plusieurs manières. Des psychologues et des travailleurs sociaux leur rendent régulièrement visite à domicile. Ces moments sont l’occasion pour les malades d’exprimer leurs difficultés.

Il reçoivent également une aide matérielle ou financière : bois de chauffe, vêtements, bons alimentaires... L’amélioration des conditions de vie des patients a une incidence sur la poursuite du traitement. A Zougdidi, depuis l’ouverture du projet en novembre 2006, aucun des 81 patients, n’a abandonné son traitement.

Recherche et Développement. Cette approche ne modifie pas la prise en charge médicale des patients. Elle ne se substitue donc pas aux investissements nécessaires en Recherche et Développement, qui seuls permettraient d’améliorer les moyens de diagnostics et de traitement.

Elle initie de nouvelles méthodes, dont les résultats doivent être évalués. En fonction des conclusions, MSF pourrait envisager de reproduire ce schéma à plus grande échelle.

 

 

 

 


Un patient atteint de tuberculose multirésistante (TB-MDR) :

- résiste au moins aux deux molécules les plus puissantes du traitement de première ligne, la Rifampicine et l’Isionazide.

 

Il développe une résistance :

- lorsqu’un traitement inadéquat ou incomplet lui est administré

- lorsque des médicaments de mauvaise qualité lui sont prescrits

- lorsqu’il est directement infecté par une souche résistante de la maladie


 

 

 

 

Programme de Zougdidi (Géorgie) : 81 patients

Programme de Soukhoumi (Abkhazie) : 51 patients

 

 

Notes

    À lire aussi