Women in War : les femmes palestiniennes à l’honneur

Sauza visite la mosquée de Nabi Saleh détruite par les bulldozers israéliens.
Sauza visite la mosquée de Nabi Saleh, détruite par les bulldozers israéliens. © Juan Carlos Tomasi/MSF

Les villages bédouins de la Cisjordanie n’apparaissent pas sur les cartes. Ils ne sont pas reconnus. Leur existence même est à la merci de l’armée israélienne.

Sauza a 24 ans, elle est palestinenne et bédouine. Elle vit avec sa mère et ses deux belles-sœurs Mariam et Iman dans un village près de la colonie juive de Carmel à Hebron. Le village s’appelle Mufaghara et n’a pas d’électricité. 17 familles – 150 habitants – vivent dans des tentes. S’ils construisent des toits l’armée vient les détruire.

Sauza se rend sur les lieux de la mosquée détruite par les bulldozers israéliens. Le village a été déclaré zone militaire par l’armée. Le coût des destructions doit être pris en charge par les villageois.

Halima est la mère de Sauza. Elle s’occupe de son neveu. Depuis 1948, cette femme s’est déplacée entre les villages de Yatta et de Mufaghara, où elle vit actuellement. Les habitants n’osent pas quitter le village, par peur de tout perdre. Le soin psychologique apporté aux bédouins par MSF est très important. Ils n’ont pas le droit à un logement adéquat et peuvent être expulsés de chez eux.

Mariam Qabas est assistante sociale et travaille avec les Bédouins. Elle a trois emplois : MSF, s’occuper de ses enfants, et entretenir l’espoir de sa famille.

A l’école de Nabi Saleh, il n’y a pas de séparation entre les genres comme c’est habituellement le cas en Palestine. Cela permet d’économiser les ressources et le nombre de professeurs.

Nura a 12 ans et elle a une longue marche à faire pour se rendre à l’école, qui se trouve dans un village proche. Ces enfants font face à un futur incertain. Ce sont aussi des bédouins. 

Depuis 2009, les 550 habitants de Nabi Saleh descendent pacifiquement dans la rue chaque vendredi, après les prières à la mosquée. Ils manifestent contre une colonie qui les prive de la dernière source d'eau naturelle. Chaque semaine, ils sont réprimés. Jusqu’à présent, deux personnes ont été tuées et de nombreuses ont été blessées.

La maison de Bilal Tamimi à Nabi Saleh, à 20 kilomètres de Ramallah, est le lieu où les ressources sont rassemblées chaque vendredi, avant la manifestation. A la porte se trouve la preuve de l’arsenal laissé par les incursions de la police israélienne.

Manal Tamimi est la voix et l’image des videos enregistrées par son mari Bilal chaque vendredi à Nabi Saleh. Elle dirige une petite maison d’hôtes à Ramallah. Elle voyage partout dans le monde pour dénoncer la situation des Palestiniens de cette petite ville.

Depuis l’une des fenêtres du petit hôtel de Manal Tamimi, le marché de Ramallah est visible. La ville est devenue de facto la capitale de la Palestine.

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Les villages bédouins de la Cisjordanie n’apparaissent pas sur les cartes. Ils ne sont pas reconnus. Leur existence même est à la merci de l’armée israélienne.

Sauza a 24 ans, elle est palestinenne et bédouine. Elle vit avec sa mère et ses deux belles-sœurs Mariam et Iman dans un village près de la colonie juive de Carmel à Hebron. Le village s’appelle Mufaghara et n’a pas d’électricité. 17 familles – 150 habitants – vivent dans des tentes. S’ils construisent des toits l’armée vient les détruire.

Sauza se rend sur les lieux de la mosquée détruite par les bulldozers israéliens. Le village a été déclaré zone militaire par l’armée. Le coût des destructions doit être pris en charge par les villageois.

Halima est la mère de Sauza. Elle s’occupe de son neveu. Depuis 1948, cette femme s’est déplacée entre les villages de Yatta et de Mufaghara, où elle vit actuellement. Les habitants n’osent pas quitter le village, par peur de tout perdre. Le soin psychologique apporté aux bédouins par MSF est très important. Ils n’ont pas le droit à un logement adéquat et peuvent être expulsés de chez eux.

Mariam Qabas est assistante sociale et travaille avec les Bédouins. Elle a trois emplois : MSF, s’occuper de ses enfants, et entretenir l’espoir de sa famille.

A l’école de Nabi Saleh, il n’y a pas de séparation entre les genres comme c’est habituellement le cas en Palestine. Cela permet d’économiser les ressources et le nombre de professeurs.

Nura a 12 ans et elle a une longue marche à faire pour se rendre à l’école, qui se trouve dans un village proche. Ces enfants font face à un futur incertain. Ce sont aussi des bédouins. 

Depuis 2009, les 550 habitants de Nabi Saleh descendent pacifiquement dans la rue chaque vendredi, après les prières à la mosquée. Ils manifestent contre une colonie qui les prive de la dernière source d'eau naturelle. Chaque semaine, ils sont réprimés. Jusqu’à présent, deux personnes ont été tuées et de nombreuses ont été blessées.

La maison de Bilal Tamimi à Nabi Saleh, à 20 kilomètres de Ramallah, est le lieu où les ressources sont rassemblées chaque vendredi, avant la manifestation. A la porte se trouve la preuve de l’arsenal laissé par les incursions de la police israélienne.

Manal Tamimi est la voix et l’image des videos enregistrées par son mari Bilal chaque vendredi à Nabi Saleh. Elle dirige une petite maison d’hôtes à Ramallah. Elle voyage partout dans le monde pour dénoncer la situation des Palestiniens de cette petite ville.

Depuis l’une des fenêtres du petit hôtel de Manal Tamimi, le marché de Ramallah est visible. La ville est devenue de facto la capitale de la Palestine.

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