Le réseau électrique étant défaillant, les structures de MSF sont obligées d’avoir recours à des générateurs pour faire fonctionner les différents services médicaux, dont la structure dédiée aux grands brûlés. La pénurie actuelle de carburant met donc en péril la continuité des activités.
De même, pour maintenir le niveau de soins à l’hôpital, le personnel médical doit être en mesure de se rendre sur son lieu de travail. « Aujourd'hui, nous constatons que seuls 10 % des membres du personnel sont en capacité de venir travailler par leurs propres moyens. Nous organisons des navettes pour transporter nos personnels, et assurer les rotations minimales nécessaires au fonctionnement de l’hôpital. Cela alourdit considérablement la charge de travail du personnel médical présent. Une telle situation n'est pas tenable », ajoute le Dr Dialla.
Le Centre d’Urgence de MSF dans le quartier Turgeau, à Port-au-Prince, est également affecté par la crise. Il devient de plus en plus difficile pour le centre de référer ses patients qui ont besoin d’une prise en charge hospitalière.