Cette distribution, qui aura lieu simultanément dans les deux villes mardi 10 novembre ns les deux villes mardi 10 novembre à 14h, comprendra principalement des biens de première nécessité : bâches plastiques, blousons, sacs à dos, jerricans souples pour transporter l'eau, kits d'hygiène, sacs de couchage, vêtements.
A Calais, depuis l'opération policière très médiatisée du 22 septembre dernier, les campements et squats dans lesquels les migrants avaient trouvé un refuge précaire ont été démantelés. Quelque 300 personnes sont encore présentes en ville, d'autres dans la région alentour, d'autres encore se sont repliées vers Paris ou au-delà. Les migrants sont soumis à une pression policière intense. Les abris de fortune qu'ils tentent de reconstruire et le matériel confié par les associations sont systématiquement détruits par les forces de l'ordre. Ces conditions de vie sont inhumaines et inacceptables.
A Paris, le parc du 10ème arrondissement qui leur permettait de dormir tranquilles leur a été fermé la nuit depuis l'expulsion du 18 août. 150 à 200 personnes, essentiellement des afghans, dorment dehors aux alentours du parc. Certains sont mineurs ; plusieurs sont demandeurs d'asile en France. Ils sont venus chercher protection en Europe.
A l'approche de l'hiver, les risques sanitaires augmentent pour ces populations dormant dans la rue.
Les associations demandent une fois de plus que les pouvoirs publics prennent des mesures de mise à l'abri d'urgence pour ces personnes extrêmement vulnérables et également que le matériel qu'elles distribuent soit respecté.