À partir de ce lundi 8 janvier, l'électricité de l'hôpital Nasser, soutenu par MSF, pourrait être coupée dans certains services, privant ainsi les patients de soins vitaux. Dans l'unité de soins intensifs néonatals, MSF traite actuellement trois enfants et quatre nouveau-nés sous ventilation mécanique, ainsi que 15 nouveau-nés en couveuse, tous dépendants de l'électricité fournie par des générateurs.
Sans une amélioration immédiate de la situation et l’acheminement urgent de carburant à l’intérieur de la bande de Gaza et vers les centres médicaux, cette pénurie pourrait avoir des conséquences tragiques. MSF appelle Israël à arrêter le démantèlement du système de santé et le blocus qu’il impose sur Gaza, qui, couplé au pillage très fréquent de l’aide à l’intérieur de Gaza, met en danger la vie des Gazaouis.
« Sans carburant, ces nouveau-nés risquent de mourir. Ils sont maintenus en vie par les ventilateurs de leurs couveuses qui ont besoin d’être constamment alimentés en électricité. Ils sont déjà dans un état de vulnérabilité extrême et tout transfert vers d'autres hôpitaux mettrait directement leur vie en danger », explique Pascale Coissard, coordinatrice d'urgence de MSF. « Mettre ainsi des enfants en danger est inacceptable et est une conséquence du blocus israélien permanent et du pillage criminel continu de fournitures vitales. »