Kala Azar: combattre une maladie négligée en Inde
© Matthew Smeal/MSF
Opération

Inde : prise en charge des personnes affectées par la leishmaniose

1 janvier 2024

Médecins Sans Frontières offre une prise en charge aux personnes affectées par la leishmaniose en Inde.

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent dans l’État de Bihar, dans le nord-est de l’Inde.

Les grandes tueuses - la leishmaniose

La leishmaniose fait partie des grandes tueuses, soit 14 maladies ou problématiques de santé publique, responsables de la mort de millions de personnes chaque année. Dans cette série documentaire multimédia, chaque pathologie est abordée à travers cinq modules (vidéo, photo, animation, infographie) portant sur ses contextes géographique et historique, ses effets sur l’organisme, son traitement, et enfin les espoirs pour l’avenir.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

La maladie, qui touche les populations les plus pauvres du monde, est associée à la malnutrition, aux déplacements de population, aux mauvaises conditions de logement, aux systèmes immunitaires fragilisés et au manque de ressources (OMS 2020). 

La leishmaniose viscérale, aussi appelée kala-azar, est la deuxième maladie parasitaire la plus mortelle au monde, après le paludisme, et l’une des maladies tropicales négligées les plus dangereuses, avec les maladie de Chagas et du sommeil. Elle est mortelle en l’absence de traitement. Plus de 90 % des cas notifiés à l’Organisation mondiale de la santé en 2015 se sont produits dans 7 pays : Brésil, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan, Soudan du Sud et Inde. C'est la forme de leishmaniose la plus courante en Inde, avant la leishmaniose cutanée puis la cutanéo-muqueuse. 

Notre intervention

Médecins Sans Frontières offre une prise en charge aux personnes affectées par la leishmaniose à Bihar en Inde.

En 2015, l’association a transféré au gouvernement indien le projet de traitement primaire de la leishmaniose qu’elle menait depuis 2007 et prend désormais en charge, en partenariat avec le Rajendra Memorial Research Institute of Medical Science de Patna, les personnes atteintes d’une coinfection VIH/Sida-leishmaniose.

Notes