Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?
La maladie, qui touche les populations les plus pauvres du monde, est associée à la malnutrition, aux déplacements de population, aux mauvaises conditions de logement, aux systèmes immunitaires fragilisés et au manque de ressources (OMS 2020).
La leishmaniose viscérale, aussi appelée kala-azar, est la deuxième maladie parasitaire la plus mortelle au monde, après le paludisme, et l’une des maladies tropicales négligées les plus dangereuses, avec les maladie de Chagas et du sommeil. Elle est mortelle en l’absence de traitement. Plus de 90 % des cas notifiés à l’Organisation mondiale de la santé en 2015 se sont produits dans 7 pays : Brésil, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan, Soudan du Sud et Inde. C'est la forme de leishmaniose la plus courante en Inde, avant la leishmaniose cutanée puis la cutanéo-muqueuse.