Notre intervention
Pour réduire la morbidité et la mortalité infantile, Médecins Sans Frontière travaille depuis 2009 à Koutiala, renforçant les dispositifs du Ministère de la Santé du Mali pour une prise en charge préventive et curative à l’échelle de tout le district.
Afin de protéger et soigner les plus jeunes, MSF a développé une approche simplifiée, à coût maîtrisé, adaptée aux besoins de la population et reproductible dans des contextes similaires. Santé et nutrition sont combinées afin d’agir sur les principales causes de mortalité infantile.
L’objectif est d’améliorer la qualité des soins individuels apportés aux enfants des 42 aires de santé concernées et d’assurer leur gratuité. Le programme repose sur quatre volets.
- Un volet curatif hospitalier avec un support de MSF aux services de pédiatrie, de nutrition, de néonatalogie, de prise en charge des brûlés de l’hôpital de Koutiala, qui permet également la gratuité des soins dans ces services pour les enfants de moins de 5 ans. En 2014, un laboratoire de microbiologie pour aider au diagnostic et au traitement des infections bactériennes résistantes aux antibiotiques est mis en place. La construction d’une nouvelle unité pédiatrique de 185 lits est également commencée en 2017 et achevée en 2019.
- Un volet curatif ambulatoire dans trente-sept centres de santé communautaires avec un soutien de MSF aux activités nutritionnelles et pédiatriques gratuites pour les enfants de moins de 5 ans.
- Un volet préventif pour les enfants de moins de 2 ans dans trente-sept centres de santé communautaires. En collaboration avec le ministère de la santé, MSF accompagne le suivi de croissance de ces enfants avec une consultation mensuelle jusqu'à leur deux ans, afin de prévenir et de prendre en charge tout problème éventuel de manière précoce.
- Un dernier volet de recherches opérationnelles. En 2014, des études réalisées par Epicentre et Médecins Sans Frontières ont montré tout l’intérêt du programme : grâce à la vaccination, avec un suivi de santé régulier et une prévention de la malnutrition et du paludisme, la mortalité a diminué de moitié et les retards de croissance d’un tiers.