Face aux constats préoccupants dressés par l’Observatoire et par l’ensemble des témoignages recueillis par nos associations et leurs partenaires, nous demandons aux pouvoirs publics de mettre fin aux entraves qui empêchent l’action quotidienne de centaines de citoyens, collectifs et associations de la solidarité de venir en aide aux personnes exilées.
Alors qu’ils devraient protéger les actions de solidarité envers les personnes exilées, les pouvoirs publics (collectivités locales, forces de police, autorités administratives…) prennent des mesures, toujours plus répressives, pour empêcher ces initiatives ou les décourager. À Calais, des arrêtés préfectoraux interdisant la distribution de nourriture se sont succédés pendant plusieurs années. L’accès aux soins est régulièrement entravé, rendant difficile voire impossible d’apporter une aide médicale aux personnes exilées vivant dans les campements du littoral nord ou perdues dans les montagnes briançonnaises.