Malawi / Les femmes de Blantyre

Au Malawi, des milliers de femmes sont touchées chaque année par le cancer du col de l’utérus, la forme de la maladie la plus répandue chez les femmes de ce petit pays d’Afrique australe.

Elle s’appelle Elida. Elle a vécu plusieurs mois avec un diagnostic sans appel : cancer du col de l’utérus au stade terminal. Jusqu’à ce qu’une équipe de MSF lui propose de se faire tester à nouveau. Quelques semaines après l’opération, Elida raconte ses années de lutte, depuis les premiers symptômes jusqu’à la rémission.

C’est un chemin sur lequel des milliers de femmes s’engagent chaque année, au Malawi. Le cancer du col de l’utérus est ici la forme de cancer qui touche le plus les femmes. C’est aussi, trop souvent, un diagnostic qui tombe comme un couperet. Il y a celles qui doivent marcher une heure jusqu’au centre de santé le plus proche pour se faire dépister, celles qui ont vendu tous leurs biens pour se payer une biopsie, celles qui n’ont plus que quelques mois à vivre parce que le cancer a été diagnostiqué trop tard. Cette série donne à entendre leurs histoires. Elle montre le combat quotidien de femmes qui ne souhaitent qu’une chose, rester debout, jusqu’à la fin.

Dans le premier épisode, découvrez le district étendu de Blantyre, où se rendre au centre de santé le plus proche peut coûter l’équivalent du salaire journalier. La dépense peut sembler inconsidérée pour une maladie souvent mal connue. Les équipes MSF sensibilisent et tentent d’améliorer l’accès au dépistage, les femmes du district de Blantyre quant à elles prennent leur santé en main.

Quand le diagnostic tombe, il est souvent synonyme de ruine économique. Comment payer les soins, quand ceux-ci empêchent justement les femmes de continuer à travailler ? Récits de solidarité et de ténacité. 

Parfois, c’est trop tard. Le cancer est trop avancé, inopérable. Quels mots pour parler de la mort qui approche ? Quels soins pour adoucir les jours qui restent ?

Celles qui ont été diagnostiquées à temps, celles qui ont eu accès aux soins, sont les plus chanceuses. Elles ont peu de temps pour s’en réjouir. Après l’opération, il faudra se remettre au travail, rembourser les dettes, mais aussi parler aux femmes : partager leur histoire, pour inverser la tendance. 

Notes

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