MSF voit l'impact de ces 5 années de vie dans des camps surpeuplés et insalubres sur les patients qu’elle soigne. Les équipes de l’organisation reçoivent de plus en plus de patients souffrant de maladies infectieuses et chroniques, ou avec des problèmes de santé mentale. « Le gouvernement du Bangladesh nous a donné des matériaux et nous avons construit des abris. Les abris sont toujours dans leur état initial, alors que les conditions météo peuvent être extrêmes. Nous sommes reconnaissants pour les choses que l’on reçoit. Mais maintenant, nous souffrons de différentes maladies. » explique Hashimullah, 45 ans.
5 ans plus tard, l'attention de la communauté internationale portée aux Rohingyas est en baisse. Pourtant, plus de 900 000 personnes sont toujours bloquées, apatrides, dans des abris temporaires au Bangladesh.