En dehors des hôpitaux, nous soutenons les médecins généralistes et les médecins de famille pour aider à soigner les personnes à domicile et dans les établissements pour personnes âgées. Comme tous les hôpitaux ont atteint leur capacité, il n'y a pas d'autre choix que de traiter à domicile certains patients présentant des symptômes moins graves. La pneumonie est une affection grave, la traiter à la maison s'accompagne de difficultés supplémentaires.
Nous collaborons avec les autorités sanitaires locales en utilisant un service de télémédecine et de télésurveillance pour surveiller les patients et leur saturation en oxygène afin d'intervenir rapidement si leur situation se détériore.
Tout le monde ici travaille au-delà de ses limites, 24 heures sur 24. On s’adapte, on apprend, on collabore pour sauver le plus de vies possible, et on fait face au nombre important de morts.
Il y a une petite boulangerie près de l’entrée de l’hôpital de Lodi et hier, j’ai discuté avec la boulangère. Elle ouvre dès 5 heures du matin pour donner un café et un croissant au personnel médical qui vient de quitter le quart de nuit. Elle m'a raconté que beaucoup de médecins et d'infirmières prennent leur café puis vont s'asseoir dans un coin et se mettent à pleurer.
Dans une crise comme celle-ci où les besoins sont écrasants, des choix difficiles doivent être faits. Nous continuons à fournir une assistance ici aussi longtemps que nécessaire.