Les personnes les plus durement touchées par le cyclone Mocha sont celles vivant dans des zones reculées, loin des endroits où les efforts d'assistance se sont concentrés, ainsi que celles faisant partie des communautés déjà déplacées et vivant souvent dans des camps. Les abris, la reconstruction des infrastructures d'eau et d'assainissement détruites ou endommagées, l'accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins de santé restent les besoins les plus urgents, les plus importants et ne sont pas satisfaits.
Cette destruction s'ajoute aux difficultés existantes, en particulier pour les Rohingyas, victimes de la répression militaire depuis des décennies. Ils sont confrontés à de sévères restrictions dans tous les aspects de leur vie, tels que la liberté de mouvement, l'accès aux soins de santé, aux moyens de subsistance et à l'éducation.