Le 27 décembre, soit 8 jours après, nous sommes entrés dans Adwa et Axum, deux villes situées à l'ouest d'Adigrat. La situation était identique : il n’y avait ni eau, ni électricité. Tous les médicaments avaient été volés à l'hôpital général d'Adwa, le mobilier et l'équipement étaient cassés. Heureusement, une institution de la ville d’Adwa avait transformé sa clinique en hôpital d'urgence avec une petite salle d'opération. À Axum, l'hôpital universitaire de 200 lits n'avait pas été attaqué, mais il ne fonctionnait qu'à 10 % de sa capacité.
Sur les routes où la situation sécuritaire restait incertaine, nous avons transporté par camion de la nourriture, des médicaments et de l'oxygène vers ces hôpitaux. Nous avons commencé à soutenir les services médicaux les plus essentiels, tels que les blocs opératoires, les maternités et les salles d'urgence, et à transférer les cas critiques.