Le personnel de santé parvient à accueillir les blessés, à les stabiliser, mais est un peu coincé ensuite, car les lits d’hospitalisation manquent cruellement. Les médecins disposent d’un espace de réanimation, où sont reçues les personnes en urgence vitale, soit à cause de maladies chroniques, soit, le plus souvent, parce qu'elles ont été blessées par balle ou lors d’une explosion. Au moment de notre visite, nous entendions régulièrement des détonations non loin de l’hôpital.
L’équipe sur place, composée pour beaucoup de volontaires, dont deux MSF, est parvenue à mettre sur pied trois salles d’opération pour les chirurgies urgentes. On a compris que le personnel médical souhaitait rouvrir l’unité de soins intensifs. Pour l’instant, ils n’ont aucun moyen de surveiller correctement les patients qu’ils parviennent à opérer.