Ainsi, il a été conclu que l’usage de la violence contre les personnes détenues serait prohibé et que la sécurité des équipes MSF serait assurée. Le personnel médical de l’association peut désormais accéder sans entrave et durablement aux centres de détention et les personnes détenues peuvent avoir accès librement à des soins médicaux. Enfin, le secret médical concernant les personnes détenues sera respecté.
Le 15 septembre, les équipes de MSF ont repris les visites dans les centres de détention d'Al-Mabani (Ghout al-Sha'al), Abu Salim et Shara Zawiya à Tripoli. Elles ont pu fournir des soins médicaux indispensables, comprenant un soutien psychosocial, aux hommes, femmes et enfants détenus dans ces établissements, qui n'auraient autrement qu'un accès très limité aux soins de santé.
Au cours de ces premières interventions, les médecins de MSF ont examiné et traité 404 patients, dont 30 enfants de moins de 15 ans, souffrant principalement de maladies de la peau, de troubles gastro-intestinaux et d'infections des voies respiratoires supérieures, et de pathologies associées aux mauvaises conditions dans lesquelles ils sont détenus. Les équipes médicales de MSF ont également facilité le transfert en urgence de 28 patients afin qu’ils reçoivent des soins médicaux d'urgence dans des cliniques soutenues par l’association.