Le 26 janvier, le président du Malawi a déclaré l’état de catastrophe naturelle. Mais malgré les efforts déployés par les autorités et les associations locales, la situation des personnes déplacées est toujours précaire. Le manque d'assainissement, la surpopulation dans les camps et les mares d'eau stagnante créent un fort risque d'épidémies, en particulier dans un district comme Nsanje où le choléra est endémique. L'augmentation des cas de paludisme est également préoccupante.
« Pour les personnes sous médication chronique, vivant avec le VIH/Sida ou le diabète, la perte ou la destruction de leurs médicaments peut signifier une interruption de traitement, explique la Dr Narine Danielyan. De plus, les personnes ayant besoin de soins médicaux urgents, comme les femmes enceintes, les enfants malades ou les personnes blessées, ne peuvent plus se rendre dans les établissements de santé, ce qui les expose à des complications potentiellement mortelles. Le système de santé du Malawi, avec des pénuries chroniques de médicaments essentiels, un manque aigu de travailleurs de santé et des établissements de santé endommagés a besoin d’un soutien urgent. »