Les eaux stagnantes des inondations favorisent la prolifération des moustiques. Sans la réouverture du centre de santé, la petite-fille d'Amina, malade du paludisme, n'aurait pas pu voir de médecin. Sa grand-mère nous raconte : « La nuit des inondations, un parent est venu me prévenir que l'eau montait. Les gens s'enfuyaient. J'étais faible et je ne pouvais pas courir. Finalement, un bateau est venu me sauver. Nous avons trouvé un haut plateau et y sommes restés pendant une semaine. Quand je suis revenue, ma maison s'était effondrée. Je suis en train de la reconstruire, mais elle est provisoire et ne protège pas de la pluie. Je m'occupe également de ma petite-fille, malade. Mais nous n'avons plus de moustiquaire, elle a été emportée par les inondations. »