Ce qui m’a le plus frappé à notre arrivée, c’était le silence ambiant. D’habitude, Rann est vivante et animée alors qu’hier, la ville était sinistre et calme, comme un cimetière. D’ordinaire, les enfants courent partout et jouent mais hier, les seuls que j’ai vus étaient inactifs et silencieux, l’air anxieux. La ville était dévastée, et de la voir dans cet état m’a dévasté également. De nombreuses parties de la ville ont été brûlées. Il restait des traînées de fumée dans le ciel et certains endroits étaient encore en feu. J’ai rencontré une femme qui revenait de l’enterrement de sa mère, qui a péri brûlée chez elle pendant l’attaque.