Quels sont les besoins des populations d’un point de vue médical ?
C’est encore un peu tôt pour tirer des orientations précises. Néanmoins, nous savons que certaines maladies endémiques du Pakistan pourraient se propager à la faveur d’une dégradation des conditions de vie et d’hygiène. Le paludisme, qui n’est pas une maladie hydrique à proprement parler, pourrait se développer à cause de la stagnation des eaux. Les personnes les plus à risque sont les enfants, dont on sait qu’ils sont les premières victimes du paludisme. La dengue, transmise elle aussi par une piqûre de moustique, fait également partie des maladies endémiques du Pakistan. Il y a également des cas de diarrhées aqueuses sévères, qui sont une conséquence des inondations, car les nappes phréatiques et plus généralement les réserves d’eau ont pu être souillées. Les agents pathogènes prolifèrent dans de telles conditions et si les habitants n’ont pas accès à une eau potable et saine, à des latrines fonctionnelles, les maladies hydriques sont susceptibles de se répandre.