Chaque été, au Mali, le même scénario se répète : saison des pluies = recrudescence du paludisme... et décès de nombreux enfants.
Mais en 2012, trois lettres ont suffi changer les termes de l'équation. Ces trois lettres : CPS, pour chimioprévention du paludisme saisonnier.
Pendant trois mois, les équipes ont distribué le traitement préventif au Tchad et au Mali, à 170 000 enfants.
Chaque comprimé protège un enfant pendant un mois. Dans les régions où le paludisme est endémique, l'impact des distributions se fait ressentir immédiatement.
La CPS ne permettra pas à elle seule d'éradiquer le paludisme. Mais c'est un outil efficace de lutte contre la maladie. Au final, le nombre de cas de paludisme, simples et compliqués, a diminué de 70% dans les structures MSF.
Cette stratégie sera renouvelée à l'été 2013 au Mali et au Tchad. Les équipes espèrent dans le même temps obtenir plus de données sur son impact et ses limites.