En février, MSF a envoyé une équipe à Ippy pour fournir une aide d’urgence aux déplacés comme Olga, Jérémy et Jean-Claude.
« Les besoins essentiels n’étaient pas couverts sur les sites et notre priorité, dans un premier temps, a donc été de limiter le risque de maladies liées à l’hygiène et la qualité de l’eau, explique René Colgo, chef de mission MSF en RCA. Dans cette phase d’urgence, nous avons construit 269 latrines, installé des points d’eau et organisé des distributions de savon et de jerricanes. »
L’installation des points d’eau a permis d’augmenter l’accès à l’eau potable à 15 litres par jour et par personne, alors qu’il n’était que de 1,6 litre avant l'intervention de MSF. Par la suite, d’autres organisations sont arrivées et ont repris en main ces installations, permettant aux équipes MSF de recentrer leur appui sur deux structures de soins locales.
« Des soins de santé de base étaient disponibles pour les déplacés, mais les cas les plus complexes nécessitaient une meilleure prise en charge, notamment pour les enfants et les femmes enceintes, particulièrement à risque, poursuit René Colgo. Nous avons donc mis des équipes et du matériel à disposition pour renforcer les services de pédiatrie et de néonatalogie, la gestion des complications obstétricales et les références vers ces structures de soins. »