Ces cas de violence sexuelle coïncident avec une augmentation des déplacements de populations à mesure que les gens tentent de rejoindre les distributions de nourriture dans la zone. Les femmes disent se déplacer, pour leur sécurité, au sein de groupes plus importants, mais ce sont des groupes d’assaillants agressifs plus nombreux qui les attaquent en retour.
« Depuis trois ans que nous travaillons au Soudan du Sud, je n’ai jamais vu une augmentation si drastique du nombre de victimes de violences sexuelles qui viennent se faire soigner auprès de nos équipes, ajoute Ruth Okello. Entre janvier et octobre 2018, nous avons traité 104 patientes ayant survécu à des actes de violences sexuelles, alors que pour la seule semaine passée, nous avons porté assistance à 125 personnes. »