Face aux besoins croissants, MSF a recruté du personnel, augmenté son approvisionnement et travaille avec des associations locales pour améliorer les conditions d’accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat. Les équipes logistiques assurent la chloration de l’eau des camions-citernes, vérifient la qualité de l’eau et apportent un soutien à des stations d’épuration. D’autre part, l’association s’appuie sur les données épidémiologiques pour identifier les zones de Raqqa qui sont les plus touchées et nécessitent d'être soutenues en priorité. Des évaluations sont également menées à Hassaké, une autre ville du nord-est de la Syrie.
L’apparition de cette épidémie de choléra serait due à la présence de sources d’eau contaminées à proximité de l’Euphrate ainsi qu’à une sévère pénurie d’eau dans le nord-est de la Syrie. L’accès à l’eau potable, malgré les efforts des organisations humanitaires locales et internationales, reste un problème préoccupant. En 2021, les opérations qui concernaient l'eau, l'assainissement et l'hygiène ne représentaient que 4 % du budget total de la réponse humanitaire pour l'ensemble de la Syrie, soit moins d'un tiers de ce qui a été dépensé en 2020 pour les mêmes activités.