Il y a des files d'attente aux guichets automatiques, certains produits se raréfient dans les pharmacies et le son des sirènes d'alerte se fait parfois entendre. La ville comptait 100 000 habitants avant la guerre, mais le nombre de personnes présentes a maintenant au moins triplé.
Celles et ceux qui arrivent peuvent s'inscrire en tant que réfugiés et obtenir de la nourriture, des vêtements et une assistance médicale. Il n'y a pas encore de camps, donc les gens s’installent dans la communauté locale. Certains ont des parents, d'autres séjournent dans des hôtels ou des établissements publics. Certaines personnes passent du temps à la gare à attendre le prochain train ou que quelqu'un vienne les chercher. Certains y dorment même.
Les habitants d'Oujhorod s'efforcent également de montrer leur solidarité avec les autres citoyens des zones situées près des lignes de front en envoyant du matériel de secours.
L'hôpital régional de Transcarpatie, la principale structure de santé d'Oujhorod, est bien équipé, avec 200 lits et une capacité à fournir des soins spécialisés et chirurgicaux. Les équipes médicales préparent 200 lits supplémentaires, disponibles en cas d'afflux de patients. Il y a aussi une faculté de médecine à l'université, ainsi ils ont suffisamment de médecins et d'infirmières.