Le 17 novembre, une équipe de Médecins Sans Frontières s’est rendue dans le village pour la première fois. Sur place, elle n’a trouvé qu’une vingtaine de personnes et aucun bâtiment public en état d’accueillir une clinique mobile. Le seul établissement de santé avait été frappé par les bombardements, et les rares salles qui tenaient encore debout étaient inutilisables. « C’était impossible d’organiser les consultations dans le bâtiment, explique Robin Ehret, coordinateur de projet MSF. Auparavant, c’était une clinique, mais les lieux n’avaient pas été sécurisés. Elle était détruite et nous ne savions pas s’il y avait encore des munitions non explosées à l’intérieur. »