Le statut familial va être déterminant pour choisir le modèle de succession adapté.
Il existe plusieurs régimes matrimoniaux : la communauté de meubles et acquêts (lorsque le mariage est antérieur au 1er février 1966), la séparation de biens, la participation aux acquêts ou encore la communauté universelle. En complément des biens à transmettre, il existe le patrimoine social (uniquement en cas de mariage). En effet, la retraite du défunt revient au conjoint survivant. Elle est calculée en prorata des années de vie commune si il y eu plusieurs unions.
Les règles de la loi de la “dévolution légale”
Elles vont dépendre du statut. Si le défunt était marié et :
- laisse un ou plusieurs enfants en commun : le conjoint survivant peut choisir entre l’usufruit total (c’est-à-dire le droit de se servir d’un bien ou d’en percevoir les revenus) ou la propriété d’un quart des biens cédés.
- a eu des enfants de différentes unions : son conjoint actuel va recueillir la propriété d’un quart des biens.
- n’a pas eu d’enfant et ses parents sont encore vivants : les parents reçoivent chacun un quart de l’héritage et le conjoint survivant l’autre moitié.
- il existe d’autres héritiers : le conjoint reçoit la totalité de la succession, exceptés les “biens de famille”).
Si le défunt n’était pas ou plus marié :
Il existe un ordre légal de priorité entre les membres de la famille du défunt. Celui-ci varie en fonction du degré de parenté avec le défunt. Les héritiers sont répartis en quatre ordres (celui des descendants, le premier, va exclure les suivants).
- 1er ordre : les descendants (les enfants).
- 2ème ordre : les parents, frères et sœurs ou neveux et nièces.
- 3ème ordre : les autres ascendants comme les grands-parents
- 4ème ordre : les autres héritiers collatéraux comme les oncles et tantes, cousins et cousines.