« Immédiatement après le début des combats dans le nord-est de la Syrie, nous avons fait une rapide évaluation des différents points d’entrée à la frontière entre l'Irak et la Syrie ; dans les sites d’accueil où nous intervenons, les gens arrivent en assez bonne santé », dit Marius Martinelli, responsable du projet MSF dans la zone. « A ce jour, nous n’avons pas reçu de blessé de guerre, et dans l’ensemble, l’état nutritionnel des enfants et des adultes était bon. Nous avons observé des problèmes de santé relativement mineurs, principalement liés aux longs trajets à pied : problèmes de peau, infections respiratoires, diarrhées et douleurs ressenties dans tout le corps. Durant le premier jour passé sur place, la plupart des personnes dépistées par notre équipe de santé mentale présentaient des signes d'anxiété et de dépression. »
Les équipes MSF ont ouvert deux unités mobiles fournissant des soins de santé primaire, un premier soutien psychologique et un dépistage des cas de malnutrition dans un point de réception. En parallèle, une analyse des besoins en santé mentale a été conduite dans le camp de Bardarash.