Cette proposition de mise à l’abri s'inscrit dans le contexte d'une situation d’urgence humanitaire et représente une solution temporaire qui ne saurait remplacer la mise à disposition, pour l’ensemble des mineurs isolés étrangers présents sur le territoire français, de places dans des hébergement adaptés et pérennes au sein des dispositifs de protection de l’enfance.
La France, signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, doit appliquer le principe de présomption de minorité et prendre en charge ces jeunes jusqu’à ce qu’un juge des enfants ait statué sur leur âge. L’inaction de l’État et des conseils départementaux, respectivement en charge de l’hébergement inconditionnel en période hivernale et de la protection des mineurs au titre de l’enfance en danger, sans conditions de nationalité, doit cesser.