Notre intervention
Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent dans trois régions du Mali en proies aux conflits.
À Ansongo, dans la région de Gao, les équipes de Médecins Sans Frontières soutiennent l’hôpital de référence et gèrent les consultations ambulatoires, les services d’urgence, d’hospitalisation, de chirurgie, offrent des soins de santé maternelle, de santé mentale aux victimes de violences, ainsi qu’une prise en charge pour les victimes de violences sexuelles. MSF déploie également des activités communautaires et de prise en charge des maladies communes chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes auprès des populations nomades dans les périphéries. Médecins Sans Frontières assure aussi le transfert depuis les zones rurales du district d’Ansongo jusqu’à l’hôpital de référence de la ville et travaille à la prévention du paludisme à travers le soutien à un réseau d’agents communautaires en charge de diagnostiquer le paludisme et de traiter ses formes simples.
Dans la région de Kidal, Médecins Sans Frontières soutient plusieurs centres de santé de la ville et de sa périphérie. En 2016, les équipes de Médecins Sans Frontières ont mis en œuvre une stratégie de chimioprévention du paludisme pour la première fois dans cette région.
A Tenenkou, dans la région de Mopti au centre du Mali, Médecins Sans Frontières offre depuis 2016 des soins de santé maternelle et infantile, avec un service ambulatoire et le soutien au centre de santé de référence de la ville, pour les enfants, les femmes et adolescentes. Nos équipes parcourent les villages autour de Ténenkou pour fournir des consultations médicales aux populations qui font actuellement face à de grandes difficultés pour accéder aux structures de santé encore fonctionnelles et se déplacer, en raison des contraintes sécuritaires et logistiques.
Dans la région de Douentza,particulièrement frappée par les violences, Médecins Sans Frontières appuie l’ensemble des services du centre de référence de la ville. Intervenant également à Boni, Hombori et Mondoro, les équipes de MSF se déploient aussi rapidement que possible auprès des populations victimes d’attaques dans la région. Suite au massacre de Ogossagou, le 23 mars 2019, dans lequel au moins 160 habitants du village ont péri, Médecins Sans Frontières s’est rendu sur place pour apporter une assistance médicale et psychologique aux rescapés.