Après un attentat ou une explosion, les patients ont reçu en Irak les soins de premiers secours mais continuent parfois de vivre avec de lourds handicaps, faute de soins spécifiques et du long suivi nécessaire à leur rétablissement.
MSF accueille ainsi de nombreux patients en échec de soins en Irak, notamment pour cause d'infection.
Parce que les bessures sont complexes, les durées de séjour à Amman sont longues, et limitent les capacités d'accueil du programme.
Nombreux sont ceux qui ont attendu plusieurs mois - voire plusieurs années - avant de pouvoir rejoindre ce projet entièrement pris en charge par MSF.
Au-delà du traumatisme, de la douleur d'avoir parfois perdu un ou plusieurs membres de leur famille, ces blessés vont devoir subir ici plusieurs opérations chirurgicales destinées à leur redonner un visage, un bras, une jambe, qui leur permettra de vivre à nouveau de manière autonome, en retrouvant les gestes simples de la vie quotidienne tels que manger, se laver, s'habiller, marcher...
C'est le cas de Wael, un petit garçon de cinq ans présent dans ce programme depuis plusieurs mois.