Depuis le 10 juin dernier, date à laquelle, faute de mieux, de premiers jeunes se sont retrouvés entre les berges de Seine et une départementale, le campement n’a cessé de s’étendre. À chaque refus prononcé par les départements quant à leur minorité, ces jeunes sont remis à la rue. Tous ont pourtant entamé une procédure de recours devant le juge des enfants. Les associations ont transmis le 15 novembre à la préfecture d’Ile-de-France une liste de près de 500 jeunes en situation d’errance.
Depuis six mois, des associations, la mairie d’Ivry-sur-Seine et de nombreux députés ont alerté par courrier les préfectures d’Essonne et d’Ile-de-France. Une manifestation a eu lieu le 9 octobre devant la préfecture de l’Essonne. Depuis des mois, nos associations demandent à échanger avec Charlotte Caubel, secrétaire d’État à la protection de l’enfance, ce qu’elle a toujours refusé jusqu’à maintenant. Aucune solution concrète n’a été avancée en tentant la voie du dialogue avec les autorités publiques.