Lors de la première vague de Covid-19, les associations avaient dû pallier le manque de dispositifs officiels pour héberger ces derniers. Il est urgent que des mesures soient prises pour garantir à tous, et notamment à ces adolescents particulièrement vulnérables, protection et dignité. Pour éviter que ces dispositifs d’hébergement d’urgence ne contribuent à créer de nouveaux foyers de contamination, les lieux collectifs tels que les gymnases doivent être évités au profit de placements en hôtels ou de tout autre hébergement comprenant des espaces de vie individuels, afin de permettre l’application réelle des mesures de prévention.
Les résultats d’une étude de séroprévalence de la Covid-19, réalisée entre juin et juillet, par Médecins Sans Frontières, Epicentre et l’Institut Pasteur en quatorze lieux d’intervention de l’ONG démontraient que la circulation du virus avait été plus particulièrement active dans les situations où la promiscuité était la plus forte, c’est-à-dire quand la personne devait partager chambre, douches et cuisine avec d’autres personnes. L’étude indiquait un risque clairement accru de contracter la maladie parmi les personnes ayant été hébergées un temps en gymnase, avec une prévalence du virus SARS-Cov-2 chez ces personnes de 75%.
* Comede, Médecins Sans Frontières, Les midis du MIE, TIMMY - Soutien au Mineurs Exilés et Utopia 56.