Le 13 janvier, MSF a pu renvoyer une équipe à Wad Madani, qui était autrefois l'une des villes les plus peuplées du Soudan.
Entre mi-janvier et fin avril, MSF a assuré près de 10 000 consultations ambulatoires, 2 142 consultations prénatales et soigné des victimes de violences sexuelles. Durant cette période, l’afflux de patients était constant aux urgences, avec 2 981 admissions. Ces patients ont été admis principalement pour des blessures liées au conflit en cours.
MSF a désormais suspendu tout soutien à l'établissement et a transféré son personnel vers des zones plus sûres du Soudan. Au cours des trois derniers mois, notre équipe et le personnel soutenu par le ministère de la Santé ont été confrontés à des agressions répétées qui ont été commises, ou tolérées, par les RSF, notamment le pillage de l'hôpital, le vol de véhicules et le maintien en détention du personnel, parmi de nombreux autres incidents et blocages administratifs. Depuis janvier, les autorités soudanaises refusent constamment les autorisations de voyager vers la ville, pour le personnel et pour le matériel médical et logistique.