Quels sont les scénarios envisageables ?
Tout est encore possible... Le premier scénario pourrait être la poursuite de cette tendance à la baisse, qu’aucun nouveau cas ne soit déclaré et que l’épidémie se termine. Dans un second scénario, quelques cas seraient recensés ici et là, peut-être dans différents districts. Et dans un troisième scénario, il y aurait une augmentation du nombre de nouveaux cas, ce qui constituerait un nouveau pic de transmission de la maladie.
Ces différents scénarios nécessiteront des réponses opérationnelles adéquates de la part des équipes MSF et du ministère de la Santé, avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Nous nous appuyons beaucoup sur leurs données, d'autant plus que nous n'effectuons pas nos propres tests de laboratoire ou nos propres enquêtes sur les cas positifs. Nous travaillons ensemble sur des actions de surveillance sanitaire cruciales pour la riposte.
La manière dont MSF peut soutenir au mieux les autorités sanitaires ougandaises dépend des besoins dans la situation actuelle. Nous devons évaluer ce qui a le plus de sens et nous pourrions par exemple constituer une équipe d'intervention rapide à plus petite échelle. Ce serait un changement d’approche, qui permettrait d’être au plus près des communautés et des lieux de vie des patients, plutôt que d'avoir de grands centres de traitement installés dans les districts.