« Depuis juillet, nous alertons sur les risques sanitaires, y compris épidémiques, pour les communautés déplacées dans le territoire de Nyiragongo. Les nouveaux déplacements massifs qui surviennent depuis la fin du mois d’octobre contribuent à dégrader une situation sanitaire déjà extrêmement précaire », explique Simplice Ngar-One.
Depuis des mois, les personnes déplacées continuent de manquer de tout. Certaines personnes dorment à même le sol, sous de simples moustiquaires, en bord de route. Les infrastructures sanitaires, notamment les toilettes et les douches, à proximité des sites de déplacés restent également largement insuffisantes. « Dans le centre de santé de Kanyaruchinya, les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques et les infections cutanées se comptent par dizaines chaque jour, déplore Simplice Ngar-One. Malgré nos appels, la mobilisation actuelle est loin d’être à la hauteur et c’est d’autant plus incompréhensible que ces personnes se trouvent à seulement quelques kilomètres de Goma, où l'on compte de nombreux acteurs humanitaires. »