En deux ans, le conflit a déjà fait plus de 80 000 morts, selon les Nations-Unies. L'accès aux soins pour les victimes directes ou indirectes est extrêmement précaire. Blessés par balle ou par éclat d'obus, victimes de brûlures : voilà les cas les plus fréquents pris en charge dans ce bloc opératoire.
Dans ce centre de traumatologie MSF situé au Nord Est de la Syrie, les chirurgiens doivent appliquer des procédures bien spécifiques. Les gestes habituels n'ont plus cours ici. Dans un pays en guerre, soigner prend un sens différent. Dans cet hôpital, l'équipement a été choisi précisément pour répondre à ce type de besoins.
Ces patients ont été pris en charge ici courant mai, après avoir été stabilisés dans de petits postes médicaux plus près du front. Les arrivées de blessées se font par vague irrégulière, selon les combats et selon les possibilités de déplacement.
Au quotidien, l'essentiel des patients sont les victimes de brûlures. Ici encore, il faut sortir des schémas habituels. Les médecins emploient une technique qui permet de gagner du temps et d'éviter les complications. La formation des chirurgiens et des anesthésites avant leur départ est essentielle pour offrir des soins de qualité.
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