MSF fournit un appui technique et des médicaments à de nombreuses structures de santé en Syrie. Trois d’entre elles ont affirmé avoir reçu fin août des patients présentant des symptômes neurotoxiques.
Le 21 août dernier, trois hôpitaux situés dans les faubourgs de Damas ont informé MSF qu'ils avaient reçu 3600 patients présentant des symptômes neurotoxiques. Ces patients ont été pris en charge par des médecins syriens, et traités avec de l’atropine fournie par MSF. 355 d’entre eux sont décédés.
Cette annonce par MSF a été largement reprise, et parfois déformée. Les déclarations de MSF ne peuvent donc pas être utilisées pour cautionner une intervention militaire en Syrie.
Depuis plus de deux ans, la population est confrontée à une violence extrême. Et cet afflux de patients présentant des symptômes neurotoxiques est venu s’ajouter à une situation humanitaire déjà catastrophique. Les déplacements de population, les destructions de structures médicales, et les entraves à l’aide humanitaire ne font qu’aggraver le quotidien des Syriens.
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