République centrafricaine : Dorassio, une victime parmi des milliers

Même si l’intervention ne dure que 20 minutes le contexte stressant pour le patient et la pose du pansement très douloureuse requierent une anesthésie générale ; le temps pour l’équipe chirurgicale de nettoyer la plaie et de changer le pansemen
<p>Même si l’intervention ne dure que 20 minutes, le contexte stressant pour le patient et la pose du pansement, très douloureuse, requierent une anesthésie générale ; le temps, pour l’équipe chirurgicale, de nettoyer la plaie et de changer le pansement. </p> © Mathieu FORTOUL/MSF

Dorassio L. a 23 ans. Il fait partie des nombreuses victimes des violences inter communautaires qui, ont actuellement lieu en République centrafricaine (RCA). Le 18 janvier, à Bouar, dans le Nord-Ouest du pays, il a reçu une balle dans le bras. Il a dû être amputé. Il a été pris en charge par  MSF à Bouar, puis transféré par avion à l’hôpital Communautaire de Bangui où nos équipes chirurgicales continuent de le suivre.

A l’hôpital Communautaire, MSF gère les urgences chirurgicales depuis le début du mois de décembre. Chaque semaine, MSF reçoit en moyenne 140 patients ; un tiers d’entre eux sont hospitalisés afin d’être opérés. Nos activités chirurgicales sont essentiellement concentrées sur les victimes des violences (plaies par balles, armes blanches, éclats de grenades, flèches, etc.). Le pronostic vital des patients est souvent incertain. Dans un grand nombre de cas, les patients garderont malheureusement des séquelles définitives des fractures ouvertes et des plaies compliquées.

Dans un pays pauvre, où la prise en charge des personnes handicapées est inexistante, quel avenir pour Dorassio ?

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DOSSIER SPECIAL RCA

► Retrouvez notre dossier consacré à la crise frappant la République centrafricaine.

Notes

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