Michele Trainiti, coordinateur de projet MSF à Taïz, décrit une situation humanitaire complexe pour la population civile.
Taïz est une ville divisée en deux par la guerre. Plusieurs centaines de milliers de personnes résident dans une zone enclavée, et leurs mouvements sont limités.
Du point de vue sanitaire, la situation est dramatique. Les seuls hôpitaux publics de la ville sont situés dans la zone enclavée, et doivent donc fonctionner malgré des ruptures en approvisionnement et en électricité. Autour de la ville, aucun hôpital public n’est en mesure de recevoir des patients. Ces mêmes patients ne peuvent pourtant pas se permettre d’aller dans des hôpitaux privés où les soins sont payants.
Ces conditions critiques entravent à la fois l’accès aux soins pour les blessés de guerre, mais aussi pour les populations civiles.
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